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Comprendre le bégaiement en classe : chaque enfant est unique et génial !

Aujourd’hui, on va parler du bégaiement, un sujet qui peut parfois inquiéter. Mais avec un peu de compréhension et quelques astuces simples, chaque enseignant peut vraiment faire toute la différence dans la vie de nos élèves.
Qu’est-ce que le bégaiement ?
C’est un trouble de la fluence. Ça veut dire que parfois, les mots ont un peu de mal à sortir comme on le voudrait. Ça peut se manifester de différentes façons :
-L’enfant peut répéter des sons, des syllabes ou des mots (bon-bon-bonjour)
-Il peut aussi avoir des blocages, comme si la parole restait coincée (—Bonjour)
-Ou encore prolonger des sons (par exemple, « bononononjour »)
-Parfois, il utilise de petits mots en plus pour essayer de « lancer » sa parole (heu… bonjour / en fait…bonjour)
Il peut aussi y avoir des signes non verbaux, surtout chez les plus jeunes, comme éviter le regard, avoir une respiration un peu bizarre quand il parle, ou même faire de petits mouvements (taper du pied, cligner des yeux) pour aider les mots à sortir
Le bégaiement touche environ 1% de la population en France, mais il concerne 5% des enfants. Il apparaît souvent entre 2 et 5 ans, c’est la période la plus fréquente. La bonne nouvelle, c’est que pour 3 enfants sur 4, le bégaiement disparaît tout seul !
Le bégaiement est simplement une variation de la parole fluente, mais il est peu représenté dans l’espace public et souvent accompagné de stigmatisation. Ce qui fait qu’il peut amener les personnes qui vivent avec lui à ressentir de la gène ou de la peur de parler. C’est une différence comme une autre, on a le droit de bégayer !
Chaque enfant qui bégaie est unique !
C’est super important de retenir ça. Il n’y a pas une seule façon de bégayer ni une seule « recette » qui marche pour tout le monde. Ce qui aide un enfant ne sera pas forcément utile pour un autre
Le bégaiement « caché » : attention aux apparences !
Parfois, un enfant peut très bien ne pas bégayer du tout… quand il est en classe ! Ça peut sembler bizarre, mais c’est possible. Comment ? En fait, l’enfant évite sans même s’en rendre compte les moments où parler est plus difficile
Il pourrait par exemple :
-Ne pas raconter d’histoires trop longues ou compliquées
-Utiliser uniquement des phrases très courtes
-Préférer se taire plutôt que de prendre la parole devant la classe
.
Dans ces cas-là, on n’entend pas forcément le bégaiement, mais il est bien là, et il empêche l’enfant de participer pleinement et d’être à l’aise dans sa communication avec les autres.
Soyez attentifs à ces petits signes, ne concluez pas trop vite qu’un enfant ne bégaie pas juste parce que vous ne l’entendez pas
Votre rôle est essentiel !
En tant qu’enseignant, vous êtes au cœur de la vie de vos élèves
Comprendre le bégaiement et savoir comment aider peut faire une énorme différence pour ces enfants. Accompagner un enfant qui bégaie, c’est l’aider à se sentir plus serein, à mieux communiquer et à participer sans que le bégaiement ne l’empêche de réussir et d’être bien à l’école
.
Dans les prochains articles, on verra ensemble plein d’astuces concrètes pour communiquer et adapter la classe !